Monter sa boite : quels sont les risques ?

Monter sa boite : quels sont les risques ?

28 octobre 2021 0 Par Tiffany

Il est toujours agréable d’avoir sa propre boite. Une entreprise peut être très rentable lorsque les affaires fonctionnent bien. Toutefois, il faut prendre compte de certaines étapes préliminaires avant de pouvoir ouvrir ses portes. Gérer sa propre entreprise n’a pas toujours que du bon. Il y a également des risques qui y sont liés. D’où l’intérêt de se faire assister par un professionnel

 

Les étapes préliminaires pour pouvoir monter sa boite

Afin de pouvoir monter sa propre entreprise, il est important d’avoir assez de connaissances, de savoir-faire et d’expérience. Pour le premier cas, tout ce qu’il faut faire, c’est passer les études adéquates pour manager une entreprise. Par exemple, il faut avoir fait des études en gestion. Le savoir-faire s’acquiert avec la pratique. D’où l’intérêt de passer des stages pratiques et des formations professionnelles. A part cela, on peut aussi citer l’expérience professionnelle qui est cruciale. Pour en avoir, il suffit d’avoir au moins commencé, ne serait-ce qu’avec un petit projet. L’idéal est de commencer en tant que salarié pour voir le fonctionnement général d’une entreprise depuis l’intérieur de ses murs.

Pour monter votre entreprise, voici les étapes préliminaires importantes à suivre :

1. Trouver une idée : Identifiez un besoin simple et efficace auquel répondre.
2. Passer de l’idée au projet : Définissez votre offre, confrontez votre idée à des professionnels et assurez-vous de votre motivation.
3. Rédiger un business plan : Réalisez une étude de marché et travaillez sur le prévisionnel financier pour évaluer la rentabilité de votre projet.
4. Recherche de financement : Informez-vous sur les aides disponibles, les prêts à taux zéro, et contactez des investisseurs potentiels.

Ces étapes sont cruciales pour structurer votre projet et le rendre viable. Bonne chance dans cette belle aventure entrepreneuriale ! Si vous avez besoin d’aide pour l’une de ces étapes, n’hésitez pas à demander.

Quelles sont les démarches administratives pour créer une entreprise?

Les démarches administratives pour créer une entreprise en France sont les suivantes :

1. Choisir le statut juridique : Entreprise individuelle ou société.

2. Choisir le nom de la société : Il doit être unique et ne pas porter atteinte aux droits d’autrui.

3. Domicilier le siège social : L’adresse officielle de l’entreprise.

4. Nommer le ou les dirigeants : Selon la forme juridique choisie.

5. Accomplir certaines formalités en cas d’activité réglementée : Certaines activités nécessitent des autorisations spécifiques.

6. Se faire connaître à La Poste : Pour la gestion du courrier d’entreprise.

7. Déposer le capital social : Dans une banque ou chez un notaire.

8. Rédiger et déposer les statuts auprès des impôts : Document essentiel qui régit le fonctionnement de la société.

9. Déclarer les bénéficiaires effectifs (DBE) : Identifier les personnes ayant le contrôle de la société.

10. Publier la création dans un support d’annonces légales : Pour informer le public de la création de l’entreprise.

11. Immatriculer la société : Au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au Répertoire des Métiers (RM) selon l’activité.

12. Se procurer les registres obligatoires : Comme le registre des décisions et le registre des mouvements de titres.

13. Assurer la société : Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.

Pour plus de détails sur chaque étape, vous pouvez consulter le site Entreprendre.Service-Public.fr qui offre un guide complet sur la création d’entreprise.

Comment choisir entre SAS, SARL et EURL?

Comment choisir entre SAS, SARL et EURL?

Copilot, 10:32
Le choix entre une SAS (Société par Actions Simplifiée), une SARL (Société à Responsabilité Limitée) et une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) dépend de plusieurs facteurs liés à votre projet d’entreprise, tels que la flexibilité de la structure, le régime social du dirigeant, les besoins en capital, et les perspectives de développement de l’entreprise. Voici quelques éléments clés pour vous aider à choisir :

SAS

• Flexibilité : La SAS offre une grande liberté dans l’organisation et la répartition des pouvoirs entre les associés.

• Dirigeants : Le président de la SAS est assimilé salarié et bénéficie donc du régime général de la sécurité sociale.

• Capital social : Pas de minimum requis, et les apports peuvent être en numéraire ou en nature.

• Régime fiscal : Imposition sur les sociétés par défaut, avec possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu sous conditions.

SARL

• Sécurité : La responsabilité des associés est limitée à leurs apports.

• Dirigeants : Le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS), ce qui impacte les cotisations sociales.

• Capital social : Pas de minimum requis, mais les apports en nature nécessitent un commissaire aux apports si leur valeur dépasse 30 000 euros ou la moitié du capital social.

• Régime fiscal : Imposition sur les sociétés, avec option pour l’impôt sur le revenu si la société est qualifiée de « familiale » et sous certaines conditions.

EURL

• Unipersonnalité : L’EURL est une SARL avec un seul associé, ce qui simplifie la prise de décision.

• Dirigeants : Le gérant est affilié au régime TNS, avec les mêmes implications que pour la SARL/.

• Capital social : Comme la SARL, pas de minimum requis et les mêmes règles pour les apports en nature.

• Régime fiscal : Imposition sur les sociétés, avec une option pour l’impôt sur le revenu si l’associé unique est une personne physique.

Il est important de noter que ces formes juridiques peuvent évoluer avec le temps et qu’il est conseillé de consulter un expert ou de se référer à des sources à jour pour prendre une décision éclairée.
Pour plus d’informations détaillées, vous pouvez consulter le site Le coin des entrepreneurs qui offre un tableau comparatif complet des statuts juridiques.

Les risques liés au fait de diriger sa propre boite

Monter une entreprise n’est pas compliqué. C’est la gérer, subvenir à ses besoins et la faire survivre qui ne sont pas évidents. Le management en lui-même demande beaucoup de compétences, mais en outre il y a aussi la concurrence qui fait pression. Les plus grands risques liés à la gestion d’une société sont l’endettement et la faillite. Ci-après une liste de risques relatifs à la création de sa propre boite :

  • L’endettement

Le salarié, lui, touche toujours son salaire à la fin du mois. Toutefois, le propriétaire d’entreprise se repose sur les chiffres d’affaires et les bénéfices effectués. Pour lui, rien n’est certain. Pourtant, il doit obligatoirement régler le salaire de ses employés à chaque fin de mois, et ce même s’il n’a pas fait de chiffre. Le propriétaire d’une boite peut aller jusqu’à s’endetter pour payer les salaires.

  • Le temps de repos diminué

Le propriétaire gérant d’une entreprise travaille 3 à 4 fois plus que tout le monde. Il a plus de problèmes professionnels à gérer que tous. Le stress est augmenté et la santé peut en être également dégradée si l’on ne sait pas gérer correctement son temps et ses émotions.

  • Fini les vacances

Côté congé, le patron d’une boite n’en a pas. Ses jours de repos ne dépendent que de lui et non de la législation en vigueur qui les détermine.

  • Plus de vie professionnelle que de vie de famille

Lorsqu’on gère beaucoup de travail, on a tendance à ne plus avoir de temps pour la famille. On aura beau gérer son temps, mais à partir d’un certain niveau d’occupation professionnelle, la famille doit passer après si l’on veut réussir.

  • Risque de perte

Ce ne sont pas tous les entrepreneurs qui réussissent du premier coup, surtout lorsqu’il s’agit de débutant.

  • Liquidation judiciaire

Un échec total peut se manifester par la faillite. Non seulement on perd son investissement, mais on peut aussi perdre des biens propres selon la forme juridique de sa société.

Comme dans toutes activités, il faut parfois faire des échecs pour pouvoir s’améliorer. Toutefois, pour diminuer au maximum les risques d’échecs lorsqu’on crée sa société, il est conseillé de se faire assister par un professionnel.